Depuis trois mois, près de 300 personnes ont été tuées par la police ou des groupes armés progouvernementaux suite aux diverses manifestations qui ont secoué le pays. Retour sur une répression inédite.
Le président Daniel Ortega a démontré à de nombreuses reprises qu’il ne s’arrêterait devant rien pour écraser tous ceux qui osent s’opposer à son gouvernement et quiconque a le malheur de se mettre en travers de son chemin, que ce soit des mineurs, des étudiants, des mères de victimes ou des membres du clergé.
Ces derniers jours, les attaques généralisées contre la population civile ont gagné en ampleur et en coordination et des assaillants portant des armes létales ont été déployés dans des villes telles que Masaya qui sont devenues le symbole de l’opposition au régime impitoyable du président Daniel Ortega.