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amnesty international - Page 24

  • Nicaragua : sanglante répression

    Depuis trois mois, près de 300 personnes ont été tuées par la police ou des groupes armés progouvernementaux suite aux diverses manifestations qui ont secoué le pays. Retour sur une répression inédite.

    Le président Daniel Ortega a démontré à de nombreuses reprises qu’il ne s’arrêterait devant rien pour écraser tous ceux qui osent s’opposer à son gouvernement et quiconque a le malheur de se mettre en travers de son chemin, que ce soit des mineurs, des étudiants, des mères de victimes ou des membres du clergé.

    Ces derniers jours, les attaques généralisées contre la population civile ont gagné en ampleur et en coordination et des assaillants portant des armes létales ont été déployés dans des villes telles que Masaya qui sont devenues le symbole de l’opposition au régime impitoyable du président Daniel Ortega.

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  • Accusée de « délit de solidarité », Martine est reconnue innocente !

    Ce vendredi 13 juillet, Martine Landry, militante d’Amnesty International France et de l’Anafé, poursuivie pour aide à l’entrée irrégulière sur le territoire français, a été reconnue innocente. Une décision juste.

    Martine avait été accusée d’« avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière ».

    Elle avait accueilli du côté français de la frontière deux adolescents guinéens qui, auparavant, avaient été expulsés de manière illégale par les autorités françaises.

    Cette décision est un véritable soulagement pour Martine et pour ses proches près d’un an après les faits qui lui étaient reprochés.

    Des mois de procédure pendant lesquels des dizaine de milliers de personnes et des associations lui ont manifesté leur soutien.

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  • La fraternité face au « délit de solidarité »

    Communiqué d"Amnesty International le 06.07.2015

    En ayant recours au principe de fraternité, le Conseil constitutionnel vient d’affirmer que chacun est libre d’aider personne indépendamment de la régularité de son séjour sur le territoire. Une bonne nouvelle qui doit être suivie dans les faits.

    Le Conseil constitutionnel devait décider si la législation en vigueur concernant le « délit de solidarité » est en conformité avec notre Constitution .

    Pour la première fois, le Conseil a utilisé le principe de fraternité, principe de valeur constitutionnelle :"Il découle du principe de fraternité la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national"

    C’est un pas très positif pour le respect des droits des réfugiés et migrants et surtout de ceux qui leur viennent en aide.

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  • Soudan. La peine de mort prononcée contre une jeune femme victime d'un viol est d'une intolérable cruauté

    La condamnation à mort prononcée par un tribunal soudanais, le 10 mai, contre une jeune femme de 19 ans qui a tué, en état de légitime défense, son mari violeur met en lumière le fait que les autorités n'ont pas réglé le problème des mariages précoces, des mariages forcés et du viol conjugal, a déclaré Amnesty International le 10 mai 2018. 

    Noura Hussein Hamad, qui est incarcérée dans la prison pour femmes d'Omdurman depuis mai 2017, a été condamnée à mort le 10 mai pour avoir tué l'homme que son père l'avait forcée à épouser quand elle avait 16 ans.

    « Noura Hussein avait toujours rêvé de devenir enseignante, mais elle a été mariée contre son gré à un homme violent qui la violait et la brutalisait. Elle vient d'être condamnée à mort par un tribunal qui a refusé de connaître l'existence du viol dans le cadre du mariage. Noura Hussein est une victime, et la peine prononcée contre elle constitue un acte d'une intolérable cruauté, a déclaré Seif Magango, directeur régional adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.

    « La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, et le fait de l'infliger à une victime de viol souligne que les autorités soudanaises ne reconnaissent pas les violences qu'elle a endurées. Les autorités soudanaises doivent annuler cette sentence inique et veiller à ce que Noura bénéficie d'un procès équitable tenant compte des circonstances atténuantes propres à cette affaire. »

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  • Seulement 9 pays européens reconnaissent qu'un rapport sexuel sans consentement est un viol

    Communiqué d'Amnesty International

    Dans l’Union européenne, environ neuf millions de femmes âgées de 15 ans ou plus ont été violées. Ce chiffre est choquant. Mais il est tout aussi alarmant de constater que peu de pays européens considèrent ce crime avec la gravité qui s’impose – en droit comme en pratique.

    Seuls neuf pays européens sur les 33 de l'espace économique européen (en prenant en compte séparément les trois systèmes juridiques du Royaume-Uni) reconnaissent cette simple vérité : un rapport sexuel sans consentement est un viol.

    Quel est le message envoyé aux agresseurs ? Comment est-il reçu au sein de nos sociétés, où les victimes sont encore très largement tenues pour responsables des agressions sexuelles dont elles font l’objet ?

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  • Projet de loi asile et immigration : un texte dangereux approuvé

    Communiqué d'Amnesty International le 23.04.2018

    Sanctions injustes, rétention des enfants, doublement de la durée de rétention … Les députés viennent de voter un texte qui met en péril les droits des réfugiés et migrants en France. État des lieux du projet de loi « asile et immigration » avant son passage au Sénat.

    Les enfants derrière des barreaux

    Lors des débats, les députés ont décidé de fixer la durée maximale de rétention à 90 jours au lieu de 135 jours comme initialement prévue dans le projet de loi. C’est une victoire qui n’en est pas une. Cela représente toujours un doublement de la durée de détention.

    Pire encore, les députés ont approuvé la possibilité de détenir des enfants dans des centres qui seraient plus « adaptés ». Pourtant, aucune personne migrante, et surtout pas un enfant, ne doit être détenue. Ces personnes n’ont commis aucun crime.

    Les effets traumatisants de la détention, notamment sur des enfants, ont été prouvés à maintes reprises. Faisant preuve d’une grande complaisance, les députés ont raté l’occasion de mettre fin à la détention des enfants en France.

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  • Les 3 mesures les plus dangereuses du projet de loi Asile et immigration

    Communiqué d'Amnesty International le 22.03.2018

    A son tour, le nouveau gouvernement souhaite réviser la loi sur le droit d’asile et le droit des étrangers. Or, cette nouvelle réforme met en danger des droits des réfugiés et des migrants. Retour sur les trois mesures les plus dangereuses de cette réforme.

    Rendre plus difficile la possibilité de faire appel

    Faire appel d’une première décision négative est la toute dernière chance pour une personne de démontrer qu’elle craint des persécutions en cas de retour dans son pays. Si ce projet de loi est adopté en l’état, elle n’aura plus que 15 jours pour constituer son dossier, pour comprendre et répondre aux raisonnements de la première décision. Le plus souvent, les personnes font cela sans appui et dans une langue qu’elles ne maîtrisent pas.

    15 jours est un délai extrêmement court. Le risque est que des personnes ne parviennent pas à déposer leur recours dans ce délai et surtout qu’un plus grand nombre de recours soient rejetés en raison de leur qualité insuffisante, faute pour les personnes d’avoir pu préparer correctement leur « défense » dans un délai aussi court.

    En 2016, 17% (6 446 personnes) des personnes qui ont obtenu une protection en France l’ont eue après un recours sur un rejet initial de leur demande.

    Cette mesure du projet de loi met donc en péril la possibilité de faire appel d’une première décision négative et risque de permettre le renvoi de milliers de personnes dans leur pays alors qu’elles craignent réellement pour leur vie.

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