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amnesty international - Page 24

  • Colonies israéliennes : le rôle de la France

    Communiqué d'Amnesty International le 06.08.2018

    Les colonies israéliennes grignotent de plus en plus de terres dans les Territoires palestiniens occupés depuis la guerre de 1967. La communauté internationale, singulièrement l’Union européenne, ne cesse de dénoncer cette colonisation, illégale au regard du droit international.

    Des entreprises européennes et françaises participent à cette entreprise de colonisation, pourtant condamnée. Cette participation prend trois formes.

    Soutien économique direct et indirect

    Des entreprises européennes et françaises participent à cette entreprise de colonisation, pourtant condamnée. Cette participation prend trois formes.

    La première, invisible sur le terrain, consiste pour les sociétés françaises concernées à avoir des liens économiques et financiers avec des entreprises israéliennes elles-mêmes mises en cause pour leurs activités liées à la colonisation.

    En février 2017, l’ONG israélienne Who Profits, spécialisée dans la recherche des bénéfices économiques de la colonisation, publie un rapport mettant en cause les grandes banques israéliennes.

    Quelques semaines plus tard, un rapport français de l’ONG CCFD révèle que quatre banques françaises et une entreprise d’assurance (NP Paribas, Crédit agricole, Société générale, BPCE, AXA) ont des participations dans ces banques israéliennes. Elles ont donc un lien avec l’entreprise de colonisation.

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  • Martine Landry : l’acharnement judiciaire

    Le 24 juillet 2018, dans la soirée, nous apprenions avec consternation que le procureur général d’Aix-en-Provence faisait appel du jugement rendu le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Nice. La relaxe avait été prononcée pour Martine Landry poursuivie pour « aide à l’entrée sur le territoire de deux mineurs en situation irrégulière ».

    Quelques jours après avoir été relaxée, Martine Landry déclare : « Cette décision me sidère. Je pensais pouvoir recommencer à vivre normalement, sans épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Mon répit est de courte durée. Je reste toutefois déterminée et sûre de la légalité de mes actes ».

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  • Nicaragua : sanglante répression

    Depuis trois mois, près de 300 personnes ont été tuées par la police ou des groupes armés progouvernementaux suite aux diverses manifestations qui ont secoué le pays. Retour sur une répression inédite.

    Le président Daniel Ortega a démontré à de nombreuses reprises qu’il ne s’arrêterait devant rien pour écraser tous ceux qui osent s’opposer à son gouvernement et quiconque a le malheur de se mettre en travers de son chemin, que ce soit des mineurs, des étudiants, des mères de victimes ou des membres du clergé.

    Ces derniers jours, les attaques généralisées contre la population civile ont gagné en ampleur et en coordination et des assaillants portant des armes létales ont été déployés dans des villes telles que Masaya qui sont devenues le symbole de l’opposition au régime impitoyable du président Daniel Ortega.

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  • Accusée de « délit de solidarité », Martine est reconnue innocente !

    Ce vendredi 13 juillet, Martine Landry, militante d’Amnesty International France et de l’Anafé, poursuivie pour aide à l’entrée irrégulière sur le territoire français, a été reconnue innocente. Une décision juste.

    Martine avait été accusée d’« avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière ».

    Elle avait accueilli du côté français de la frontière deux adolescents guinéens qui, auparavant, avaient été expulsés de manière illégale par les autorités françaises.

    Cette décision est un véritable soulagement pour Martine et pour ses proches près d’un an après les faits qui lui étaient reprochés.

    Des mois de procédure pendant lesquels des dizaine de milliers de personnes et des associations lui ont manifesté leur soutien.

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  • La fraternité face au « délit de solidarité »

    Communiqué d"Amnesty International le 06.07.2015

    En ayant recours au principe de fraternité, le Conseil constitutionnel vient d’affirmer que chacun est libre d’aider personne indépendamment de la régularité de son séjour sur le territoire. Une bonne nouvelle qui doit être suivie dans les faits.

    Le Conseil constitutionnel devait décider si la législation en vigueur concernant le « délit de solidarité » est en conformité avec notre Constitution .

    Pour la première fois, le Conseil a utilisé le principe de fraternité, principe de valeur constitutionnelle :"Il découle du principe de fraternité la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national"

    C’est un pas très positif pour le respect des droits des réfugiés et migrants et surtout de ceux qui leur viennent en aide.

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  • Soudan. La peine de mort prononcée contre une jeune femme victime d'un viol est d'une intolérable cruauté

    La condamnation à mort prononcée par un tribunal soudanais, le 10 mai, contre une jeune femme de 19 ans qui a tué, en état de légitime défense, son mari violeur met en lumière le fait que les autorités n'ont pas réglé le problème des mariages précoces, des mariages forcés et du viol conjugal, a déclaré Amnesty International le 10 mai 2018. 

    Noura Hussein Hamad, qui est incarcérée dans la prison pour femmes d'Omdurman depuis mai 2017, a été condamnée à mort le 10 mai pour avoir tué l'homme que son père l'avait forcée à épouser quand elle avait 16 ans.

    « Noura Hussein avait toujours rêvé de devenir enseignante, mais elle a été mariée contre son gré à un homme violent qui la violait et la brutalisait. Elle vient d'être condamnée à mort par un tribunal qui a refusé de connaître l'existence du viol dans le cadre du mariage. Noura Hussein est une victime, et la peine prononcée contre elle constitue un acte d'une intolérable cruauté, a déclaré Seif Magango, directeur régional adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.

    « La peine de mort est le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, et le fait de l'infliger à une victime de viol souligne que les autorités soudanaises ne reconnaissent pas les violences qu'elle a endurées. Les autorités soudanaises doivent annuler cette sentence inique et veiller à ce que Noura bénéficie d'un procès équitable tenant compte des circonstances atténuantes propres à cette affaire. »

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  • Seulement 9 pays européens reconnaissent qu'un rapport sexuel sans consentement est un viol

    Communiqué d'Amnesty International

    Dans l’Union européenne, environ neuf millions de femmes âgées de 15 ans ou plus ont été violées. Ce chiffre est choquant. Mais il est tout aussi alarmant de constater que peu de pays européens considèrent ce crime avec la gravité qui s’impose – en droit comme en pratique.

    Seuls neuf pays européens sur les 33 de l'espace économique européen (en prenant en compte séparément les trois systèmes juridiques du Royaume-Uni) reconnaissent cette simple vérité : un rapport sexuel sans consentement est un viol.

    Quel est le message envoyé aux agresseurs ? Comment est-il reçu au sein de nos sociétés, où les victimes sont encore très largement tenues pour responsables des agressions sexuelles dont elles font l’objet ?

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